Ce qu’en disent les étudiants français au retour d’un séjour d’étude dans ce pays :
Impression générale
Mon chinois a considérablement progressé (je suis arrivée avec un niveau débutant) et j’ai créé de belles amitiés. Après 9 mois à Taiwan, j’ai fortement envie de revenir pour une plus longue période et je souhaite dès l’année prochaine candidater au programme d’assistant de français. (Delphine P.)
C’est une expérience inoubliable et j’ai réellement progressé en chinois. Je conseille aux étudiants de ne pas rester entre étrangers et pratiquer des activités avec les Taiwanais (Sport, musique, danse, théâtre…) . Je pratique les arts martiaux chinois depuis 10 ans et je me suis entrainée dans un club de taiji ce qui m’a permis de participer à de nombreuses démonstrations publiques dans les temples (Mazu) et quelques compétitions régionales et nationales. Etant la seule étrangère j’étais obligée de parler chinois. (Nathalie W.)
Au bout du compte, ce que je retiendrai le plus de mon expérience, c'est le caractère des Taïwanais qui ont le cœur sur la main et un sens de l'hospitalité qui nous fait parfois défaut. Question chinois, pour moi le point le plus positif de l'étudier à Taïwan c'est de pouvoir apprendre les caractères traditionnels dans un environnement où son usage est encore vivant: on retrouve vite le caractère fraîchement appris sur les enseignes en ville ou dans les magazines; j'ai d'ailleurs trouvé facile de passer du simplifié au traditionnel. (Alice B.)
Ce voyage à Taïwan est pour moi une expérience inoubliable, et m’a apporté énormément sur le plan linguistique et humain. (Jonathan R.)
Je suis complètement tombé sous le charme du pays, et je sais que toute ma vie je garderai un lien spécial avec lui. J'ai même décidé de m'abonner, une fois rentré, au magazine Taïwan Aujourd'hui. (Jean-Marie D.)
A propos des formations
Pauline A. (CLC/National Taiwan University):
J’ai suivi ma formation de chinois au Centre de langue de Taida (臺大), qui est à mon sens un excellent lieu d’apprentissage. En arrivant j’avais déjà effectué trois ans de chinois à l’université (INALCO), mais je me suis vite rendue compte que j’étais bien incapable d’utiliser véritablement ce que j’avais appris auparavant. Or l’enseignement à Taiwan est justement fait pour nous apprendre à utiliser notre chinois dans la vie courante. On se sert des manuels de l’Université Normale de Taiwan (師大), puis le Yuandong san (遠東三), ou le Mini guangboju (迷你廣播劇), et les classes de fin intermédiaire/avancé basent leurs cours sur la lecture d’articles de presse. On a un seul et même professeur pendant tout le trimestre, les classes sont de six élèves maximum. Les cours ont lieu tous les jours de la semaine à la même heure (matin, midi, ou après midi 15h). L’avantage de cette formule c’est que l’on est vraiment très bien suivi. Les devoirs à faire à la maison sont très nombreux, il y a des dictées tous les jours portant sur le vocabulaire appris la veille, des lignes, des phrases, ou des texte plus ou moins longs (en fonction du niveau) à rendre quotidiennement, un contrôle et un exposé oral par semaine. Alors oui, c’est intense, mais c’est vraiment profitable, j’ai vu des gens commencer sans aucune connaissance et savoir se débrouiller très bien après à peine 9 mois. Ensuite il ne faut pas être affolé non plus, le centre force les élèves à fournir un travail régulier, et les contrôles ne sont jamais qu’un moyen de vérifier ce qui a été appris. En bref, il est très facile d’avoir de très bonnes notes en travaillant tous les jours. Les professeurs s’en tiennent à leur programme mais sont aussi très compréhensifs. J’avais mon mémoire de Master 2 à écrire en même temps, c’est pourquoi je n’ai pas rendu certains des devoirs sur un trimestre mais mon professeur ne m’a pas donné une note catastrophique pour autant.
Il faut savoir que Taida, étant l’université la plus prestigieuse du pays est aussi celle où les frais de scolarité sont les plus élevés. Aussi ce centre de langue est peut être le plus onéreux : 35 000 NT le trimestre (suivi de près par Shida me semble-t-il).
Le centre se situe dans le campus de Taida, qui est une pure merveille : palmiers, petit café en bord de lac, immense bibliothèque ouverte 24h/24, cantines, serre biologique, piscine ouverte (50 m) et couverte (25 m), stade d’athlétisme, terrains de sport en tout genre (basket, base-ball, tennis, badminton, squash et j’en oublie sans doute). En tant qu’étudiant du centre vous pouvez bénéficier des réductions étudiant pour l’accès à ces infrastructures.
Par ailleurs il y a une quantité extraordinaire d’associations étudiantes à Taida. En ce qui me concerne j’étais à la chorale de l’université. C’est une occasion magnifique de sociabilisation, les Taïwanais ont un sens de l’initiative et une motivation déconcertante dans ce genre de regroupements, et toujours là pour vous aider en cas de besoin.
Raphaël P. (MTC/National Taiwan Normal University):
Je suis entièrement satisfait de la formation qui m'a été dispensée pendant deux mois. J'avais une heure de cours correspondant à la matière de mon choix (en l'occurence « Cinéma »), et deux heures de cours classique de langue où nous travaillions sur manuel des textes, des structures grammaticales et du vocabulaire nouveau. Les professeurs étaient d'un dynamisme rare, ils étaient proches des élèves et savaient mettre à l'aise tout en demandant une grande assiduité. A ce titre je pense que cette formation m'a été très bénéfique. Je trouve de plus que l'organisation des cours est faite de manière adéquate ; par exemple une pause toutes les heures nous permettait de reprendre pleinement concentré, quant aux modalités du contrôle des connaissances, les examens étaient fréquents mais faciles, donc cela nous permettait de connaître nos leçons sans subir de pression rebutante.
Delphine P.(National ChengChi University):
J’ai été très satisfaite des cours de chinois à NCCU. J’ai préféré avoir cours de 8h à 11h du lundi au vendredi, ce qui me laissait tous mes après-midis de libre. Les camarades de classe et la professeure influencent conséquemment les progrès et le plaisir d’aller en cours. La possibilité de changer de classe pendant la première semaine est donc essentielle et il ne faut pas hésiter à essayer d’autres classes. Mes trois classes (trois semestres) ont été riches en découvertes, amitiés et progrès en chinois.
NCCU a un campus fonctionnel et agréable. A noter que le campus est divisé en deux. Les cours de chinois se déroulent en haut d’une colline (2mn en navette ou 10mn à pied).
Maxence M. (CLC/Fengchia University):
Concernant le centre de langues dans lequel j'ai été accueilli, à savoir "Fengchia University" à Taichung, je dois dire que j'ai été très agréablement surpris.
J'ai tout d'abord apprécié de voir qu'il y avait une classe intitulée: "classe culturelle". Celle-ci m'a permis une première approche de la culture taïwanaise, que ce soit par le biais de la musique, de la cuisine, d'excursions et bien d'autres activités encore. En ce qui concerne les moyens techniques mis au service de la pédagogie, il était très appréciable de bénéficier dans chacune des classes d'un équipement de base comprenant: vidéo projecteur, ordinateur, et haut-parleurs.
Tout cela n'aurait bien évidemment que peu d'intérêt sans un corps enseignant compétent. Sur ce point je tiens à saluer l'ensemble de mes professeurs qui ont su en toute circonstance se montrer à l'écoute des étudiants et ont été prompts à nous motiver. L'ensemble de nos cours était surtout axé sur l'oral et la grammaire, l'écrit étant en grande partie considéré comme du travail personnel. Nous étions aussi régulièrement soumis à des évaluations, que ce soit sous la forme de dictée, de mini-examen ou encore de présentation à faire devant la classe. Cela avait comme avantage de nous obliger à effectuer un travail constant, mais aussi et surtout, de nous rendre compte de manière précoce de nos lacunes et d’y remédier rapidement avant que ne s'installent de mauvaises habitudes, qui sont souvent très difficiles à perdre.
De plus l'ensemble des intervenants, membres du personnel, professeurs et étudiants volontaires, ont toujours su créer un climat convivial. Il n'était donc pas rare qu'après les cours, certains d'entre nous restions pour discuter avec les personnes de l'accueil des étudiants.
Enfin, concernant l'université elle-même, un certain nombre d'infrastructures étaient mises à notre disposition. Sur le plan sportif nous avions accès à un stade d'athlétisme, ainsi qu'à des courts de tennis, et à un terrain de basketball. Nous avions aussi un bâtiment dans lequel pouvaient se pratiquer la natation et un grand nombre de sports de salle.
Alice B. (MLC/Chinese Culture University):
Au Mandarin Language Center, les livres employés pour le cours de langue principal de deux heures est apparemment le même dans toutes les universités de Taipei (實用現聽華語/Practical Audio Visual Chinese). C'est pour le cours optionnel (1h) que les livres et méthodes varient. Il y a apparemment plus d'options à Shida et National Taïwan University car plus d'élèves. J'ai pour ma part trouvé dommage que l'option de cours de Taïwanais/台語 ne soit pas offerte une seule fois durant mon séjour. Elle sera proposée une fois au trimestre de septembre-décembre 2012 (la première fois depuis un an et demi!) alors que les autres matières (cinéma, chanson, grammaire etc.) sont disponibles au minimum 3 fois par an. Pourtant j'ai entendu dire qu'à chaque fois qu'une classe de Taiyu ouvrait elle était tout de suite pleine, et il existe plusieurs enseignants qui souhaitent enseigner cette matière: je trouve cela dommage que cela ne soit pas proposé sachant que les étudiants étrangers viennent pour découvrir Taïwan et les langues qui s'y parlent. Sinon les autres options sont intéressantes, il y a le choix pour ceux qui restent jusqu'à 1 an (au-delà les options proposées deviennent rengaines).
Enfin, j'ai trouvé les professeurs à l'écoute. La manière d'enseigner variant beaucoup suivant le prof, parfois lent parfois rapide, il ne faut pas hésiter à changer la première semaine quand c'est encore possible, ce qui n'est plus le cas quand vous arrivez dans les niveaux supérieurs car il n'y a plus qu'un horaire de cours, qu'un prof, et qu'une classe - dans mon université du moins. Je pense que lorsqu'on est sérieux à peu près tous les centres de langue se valent.... Le seul point important je trouve est que les « vieilles universités » (Shida, National Taïwan University etc.) insistent plus sur l'écrit que l'oral, donc suivant vos besoins et points forts.......faites votre choix. Il y aussi le coût de l'inscription qui peut beaucoup varier.
L'ambiance à l'université était réellement très agréable, avec des classes non surchargées (un maximum de 15 par classe); nous étions au début 12 dans ma classe de proverbes...et 4 dans le cours normal. Ce qui me gêne un peu par contre, c'est le manque d'assiduité des élèves, certains viennent tous les 2 jours ou moins, ou s'absentent de cours pour téléphoner toutes les 30 minutes. Lorsqu'on est dans une classe de 12 ça peut encore aller, mais à 4 ça devient franchement ennuyeux; il m'est déjà arrivé 2 fois de me retrouver seule avec le professeur qui le cours d'après doit tout répéter pour les autres, et on n'avance pas....Un manque de respect de ce côté là surtout qu'on sent que le professeur (souvent des jeunes femmes de 30-35 ans) n'osent trop rien dire.
Question installations, il y a une bibliothèque très agréable au sous-sol avec nombre d'ordinateurs. C'est sympathique, les classes s'étalent sur 9 étages. À chaque étage sont disponibles des fontaines d'eau froide/chaude/bouillante, des tables et des chaises dans les couloirs et même quelques fauteuils -et oui ça compte! Il y a aussi un distributeur d'argent dans l'université, et une pâtisserie. De toute façon le centre donne sur des rues dans lesquelles les restaurants et petits magasins de toutes sortes sont légion. Pour ce qui est des activités sportives et autres, cela se fait surtout en dehors du centre, sur le campus principal de Yangminshan où se trouvent les installations sportives, salles de musique et autres équipements. Dans les autres universités je suppose qu'il suffit de joindre les clubs universitaires sur place avec les étudiants taïwanais d'autres départements. Autrement, toutes les universités organisent des voyages d'une journée ou deux ou des activités gratuites ou quasi gratuites; dans mon université le nombre de places était limité et il fallait faire la queue longtemps pour avoir une place, dans les plus grandes universités ce n'est pas le cas.
Alice D. (CLC/Wenzao Ursuline College of Languages):
Nous avons 15h par semaine au CCL de Wenzao. Dans la quasi-totalité des classes, il y a 2h de cours le matin du lundi au vendredi (à 8h ou à 10h ; les élèves sont répartis dans des classes de niveau) + 5h d'options, à organiser soi-même selon les cours proposés : cours de langue supplémentaire (ex business conversation, chengyu, langue taiwanaise, media chinese, exercices de dactylographie, rédaction etc), et des cours comme calligraphie, taijiquan, noeuds chinois.
Comme il n’y a pas de cours uniquement sur la culture ou l’histoire, si vous devez en suivre dans vos universités françaises il vous faudra probablement les passer au rattrapage ou à votre retour, donc il faut garder contact avec vos camarades restés en France et se tenir au courant.
Le CLC de Wenzao propose gratuitement l’aide de plusieurs 小老師, des élèves du département de chinois appliqué qui veulent devenir professeur de chinois et qui cherchent des étrangers pour leur donner des cours particuliers et s’entraîner à enseigner. C’est une excellente opportunité, je vous conseille vivement d’accepter, vous pouvez demander d’une à beaucoup d’heures par semaine.
Fanny V. (CLC/National Sun Yat-sen University):
Ces six mois passés au sein du CLC se sont avérés largement à la hauteur de mes attentes. Tout d’abord, l’enseignement du chinois, à l’instar des grands centres de langue de Taipei, y est très performant, intéressant et le choix des cours relativement varié. La semaine est rythmée par deux cours différents : l’un plus axé sur la compréhension et l’expression orale, l’autre sur la lecture et l’écriture. Les cours «débutant » et « intermédiaires » sont le matin, et ceux « avancés » l’après-midi. Mais il peut parfois y avoir des variantes. Le nombre d’élèves n’étant pas très élevé, les effectifs des classes ne dépassent pas 10 personnes, et est même plus souvent autour de 5 personnes.
Les livres de cours proposés sont, dans l’ensemble, identiques aux autres centres de langue. Les professeurs, elles (il n’y a quasiment que des femmes), sont d’une grande pédagogie, chacune avec sa spécificité et se complétant intelligemment. Ainsi, selon les semestres ou les cours, il est possible de travailler plus précisément certains aspects du chinois : prononciation, grammaire, vocabulaire, expression de sa pensée, rédaction. Seule l’écriture des caractères chinois à la main, en tout cas dans les niveaux plus élevés, est mise de côté au profit de l’oral, ce qui parfois peut être un manque.
Toutefois, d’après les différents retours que j’ai eus d’autres camarades, les grands centres de langue chinoise de Taiwan me semblent se valoir à peu près tous, et les méthodes d’enseignement être assez homogènes. La somme de travail est partout importante, les examens fréquents. Seule la qualité des équipements des centres de langue (laboratoire, bibliothèque,…) peut différer selon la cote de l’université d’accueil. La qualité de l’environnement d’étude varie aussi fortement d’une université à l’autre.
Pour moi, le vrai point fort du CLC est justement à ce niveau. Situé dans la montagne, dans le bâtiment le plus haut et le plus loin de l’université, le CLC fait face à la mer de Chine, offrant un panorama incroyable sur la baie de西子灣Xiziwan et ses couchers de soleil. Ainsi, à chaque pause de cours, il est agréable de se poser pour profiter de la vue imprenable sur la mer, tout en discutant tranquillement (en chinois bien sûr !) avec ses camarades et grignotant des friandises vendues dans la petite épicerie du coin, véritable cœur du CLC ! Toutefois, la nature environnante n’offre pas seulement de belles vues, mais aussi des rencontres surprenantes, quelquefois effrayantes avec les vrais habitants du coin : les singes ! Attention, ils ne sont pas du tout «可愛 ke’ai », les singes de Zhongshan, au contraire ce sont les maitres des lieux, n’hésitant pas à venir prendre ce dont ils ont envie, que ce soit sur les tables ou dans les mains ! Ils s’arrêtent même parfois pour nous observer à la fenêtre de nos salles de cours. Cet environnement, quelque peu singulier, rend d’autant plus grande la motivation de se rendre chaque jour en cours !
L’éloignement du CLC du centre de l’université (déjà elle-même bien éloignée du centre ville) complique cependant grandement son accès. Les bus (publics ou internes à l’université) ne sont pas nombreux à y aller (1 ou 2 par heure). Du coup, la plupart des étudiants opte généralement pour un moyen de transport permettant plus d’autonomie, que ce soit en scooter (véritablement le mode de transport le plus répandu dans la ville) ou en vélo (attention à la côte), voire même à pied (10 min de montée). Pour se rendre à Zhongshan depuis le métro, il faut traverser un tunnel creusé dans la montagne, évitant ainsi un grand détour par la route côtière, mais seulement ouvert aux piétons et aux cyclistes. Les scooters, quant à eux, empruntent le plus souvent une petite route dans la montagne.
Quant à l’ambiance au CLC, elle est vraiment très chaleureuse. Elle dépend bien sûr des étudiants présents sur le moment, mais grâce à l’équipe pédagogique et au personnel du bureau, notamment la secrétaire Janyce, véritable soutien pour nous devant tous types de problèmes, on ressent vite une ambiance familiale. L’ensemble rend très agréable les études dans ce centre de langue.
Accueil des Taiwanais, vie à Taiwan
Les Taiwanais sont très curieux, gentils et hospitaliers…Si des Taiwanais vous surprennent à parler mandarin dans un endroit public, il est très probable qu’ils viendront vous adresser la parole et commencer à discuter, pour savoir d’où vous venez, où vous avez appris la langue et peut-être même essayer de créer des liens. (Arnaud LG. )
Je n’avais aucune idée de la façon dont fonctionnent les gens. C’est beaucoup plus « speed »… il y a un choc de cultures qui n’est pas négligeable et une différence de rythme qui peut perturber.
J’ai été impressionnée par l’efficacité et l’amabilité des personnes avec qui j’ai dû faire les démarches administratives… Tout marche rapidement, comme sur des roulettes, on dirait que tout est tellement facile qu’il n’y a pas d’effort à faire et pas d’énergie à perdre. (Linh Lan T.)
Si vous partez, n'ayant comme moi, que quelques bases élémentaires en chinois (j'avais seulement suivi une première année de DU à Paris-Diderot), n'ayez crainte, car vous verrez dès les premières semaines votre chinois progresser à une vitesse fulgurante. Au bout de 9 mois de cours, mon chinois n'est pas encore suffisamment bon mais je peux tenir des conversations et en suivre des simples. (Jean-Marie D. )
La vie à Taiwan est très tranquille. Ce qui m’a le plus étonnée c’est le sentiment de sécurité que l’on ressent en se promenant dans les rues tard la nuit. Les Taïwanais sont très accueillants et toujours prêts à vous aider. Tout reste ouvert le dimanche (sauf les banques, la poste et les institutions gouvernementales), donc il y a toujours quelque chose à faire. (Ramatoulaye K.)
C’était la première fois que je venais à Taiwan. J’ai suivi le cursus Licence langue et civilisation chinoise donc je connaissais déjà pas mal de choses sur ce pays, comme son histoire, sa géographie, sa culture… mais j’ai été surprise par l’accueil chaleureux des Taiwanais. (Nathalie W.)
Découverte de Taiwan
La ville de Taipei a un charme particulier…Pour les points négatifs, j’ai trouvé la ville assez polluée, et le patrimoine historique pas assez bien préservé. (Jonathan R.)
J'ai découvert un magnifique pays, et je vous recommande d’aller à Hualien et d’y visiter les impressionnantes gorges de Taroko, les magnifiques plages et le corail de Kenting, la montagne à Miaoli, les forêts de bambous et de palmiers sur la montagne d’Alishan, les ruelles de Jiufen, les sources chaudes de Yanmingshan et de Wulai, Kaohsiung... (Jean-Marie D.)
Taipei est vraiment une ville simple à vivre avec un réseau de transport (train/métro/bus) vraiment pratique... J'ai aussi apprécié tous les parcs et petits espaces verts de Taipei, j'aime particulièrement le fait que la ville ait laissé les arbres (parfois centenaires) dans les rues. C'est une grande ville mais où l'on a pas d'impression d'écrasement. Comme partout en Asie, les scooters remplissent les rues, question circulation il faut donc tout de même faire attention. Pour la nourriture il y a vraiment de tout, cuisine asiatique variée et également beaucoup de restaurants étrangers. Un «paradis pour les 100% végétariens », comme j'ai lu dans un précédent rapport de séjour.
Beaucoup de choses sont à visiter en ville, je n'en fais pas de résumé ici car il y a les guides pour cela, par contre je rappelle que le musée national ouvre gratuitement ses portes tous les samedis à partir de 18h. De Taipei on se rend facilement en banlieue et ailleurs, dont Sanxia, Jiufeng, Yilan etc., ou encore à Fulong pour une des plages de sable les plus proches. Personnellemen, j'ai beaucoup aimé Puli près de Taizhong plus au centre, il y a beaucoup de coins de campagne où le calme permet de se relaxer de l'ambiance et du bruit de la ville.... (Alice B.)
Bénéfices personnels
Ce séjour est en relation directe avec mon cursus d'études chinoises à l'université des Langues Orientales (Paris). Il m'a permis d'avoir une expérience de la vie dans un pays sinophone, d'en comprendre les mœurs et les coutumes, du moins de mieux les connaître, et bien sûr il m'a amené à pratiquer mon chinois en conditions réelles. Aussi, par rapport aux cours que je suivais à la faculté, il m'a permis de connaître une méthode d'apprentissage que je ne connaissais pas, tout autant qu'une méthode de travail personnelle que je ne manquerai pas de suivre dans la poursuite de mes études. (Rafaël P.)
Grâce à ce séjour, j’ai pu vivre une expérience qui a changé ma vision des choses. Je ne porte plus le même regard sur le monde, et je comprends mieux la réalité de ma situation en France. Cela donne une « sérénité professionnelle », qui est vitale dans les projets de carrière et les projets tout court. Je recommanderais aux personnes souhaitant partir étudier à l’étranger de le faire – même pour une courte période. (Linh Lan T.)
Pour moi qui souhaite me servir du mandarin comme langue de travail, toutes ces expériences furent particulièrement enrichissantes, et autant d’occasions d’élargir mon lexique et la connaissance de la culture des Taïwanais. En outre, posséder la double connaissance active des caractères simplifiés et traditionnels est un atout majeur non seulement d’un point de vue académique mais aussi professionnel.
Il est difficile de maîtriser une langue étrangère sans séjour prolongé à l’étranger : la langue ne peut se réduire à un instrument de communication ; elle est aussi le vecteur de toute une culture. Etudier et vivre à Taïwan éduque l’oreille à décrypter divers accents plus ou moins éloignés du mandarin standard, que ce soit en parlant avec des étudiants étrangers ou avec des Taïwanais. L’apprentissage d’expressions idiomatiques rappelle combien la langue est vivante et reflète l’histoire d’une culture, les goûts et les croyances d’un peuple polyglotte, au même titre que les rituels et autres fêtes qui occupent une place centrale à Taïwan. (Stéphanie A.)
L’expérience passée à Taïwan fut pour moi la plus importante et la plus enrichissante de tout mon cursus. J’y ai appris énormément de choses sur la langue chinoise, la société taïwanaise, et j’ai pu rencontrer des gens de toutes nationalités. (Jonathan R.)